Comment devenir webdesigner freelance ?

Envie de devenir webdesigner freelance et de transformer votre passion pour le design en métier ?

Notre guide complet vous dévoile toutes les étapes essentielles : les compétences clés à acquérir, les formations recommandées, les démarches indispensables pour travailler en indépendant, ainsi que des informations sur le salaire et l’évolution de carrière d’un webdesigner, etc.

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En résumé

Parmi les professionnels du web, le webdesigner est un créatif aux compétences pointues et recherchées.

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Qu’est-ce qu’un webdesigner ?

Le webdesigner est responsable de la conception graphique et de l’expérience utilisateur des sites web. Expert en design numérique, il conçoit l’identité visuelle et l’ergonomie des interfaces web. Son travail s’articule souvent en collaboration avec les développeurs web pour créer des sites Internet fonctionnels et esthétiques.

Par exemple, il élabore la charte graphique du site web. Cette dernière définit les règles de l’identité graphique du site (choix des couleurs, des polices…). Le webdesigner veille à ce qu’elle soit cohérente et véhicule l’identité unique de la marque.

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Quelles sont les missions du webdesigner freelance ?

Les missions quotidiennes du webdesigner sont plutôt variées : 

• Analyser et comprendre les besoins du client.
• Élaborer un cahier des charges adapté.
• Rester informé des dernières tendances du design web.
• Créer des maquettes graphiques.
• Concevoir des supports visuels (pictogramme, illustration, animations).
• Utiliser des outils et logiciels de création graphique.
• Assurer le suivi et les finitions du projet.
• Intégrer les éléments graphiques au site dans certains cas.

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<div class="emphase-rt search">Pour débuter en webdesign sans investir immédiatement dans des outils payants, il existe de nombreuses alternatives gratuites. Retrouvez notre article sur le top 5 des logiciels de graphisme gratuits. </div>

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Quelles qualités pour devenir webdesigner freelance ?

Quel est le profil à avoir pour devenir webdesigner ? Voici quelques qualités utiles :

• Un sens artistique développé : le webdesigner exerce un métier dans lequel l’aspect créatif domine. Il doit savoir puiser dans son imagination pour faire des propositions nouvelles, originales et adaptées au client.
• Une capacité d’adaptation et de réactivité face aux demandes clients : si le client n’accepte pas les propositions faites, il faut savoir rebondir rapidement et trouver d’autres idées.
• Le goût du travail en équipe : même s’il exerce en freelance, le webdesigner ne travaille pas seul ! Il est amené à collaborer avec différents professionnels du web sur la création du site web : équipe marketing, développeurs, UX ou UI designers… Il doit donc posséder de bonnes capacités de communication.

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Quelles compétences pour devenir web designer freelance ?

Il faut de nombreuses cordes à son arc pour devenir webdesigner ! Voici les compétences principales requises :

• Maîtrise des différents outils de création graphique comme Illustrator, Photoshop, InDesign, etc. 
• Maîtrise de quelques langages de programmation comme HTML et CSS.
• Connaissances des CMS (c’est-à-dire des systèmes de gestion de contenu comme WordPress, Shopify…).
• Connaissances en UI et en UX design.
• Bases en histoire du design.
• Posséder une bonne culture web au sens large : par exemple, des notions en référencement web (SEO) sont appréciées par les recruteurs.

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Quelle formation pour devenir webdesigner ?

La formation initiale des webdesigners

Pour devenir webdesigner, privilégiez un baccalauréat général (scientifique, économique et social ou littéraire).

Ensuite, une formation à l’université ou dans des écoles d’art s’impose. Les études menant au métier sont souvent longues (bac +2 minimum).

Quelques exemples de formations possibles à l’université :

• brevet de technicien supérieur (bac +2) comme le BTS Communication visuelle option multimédia ou un BTS Design graphique ;
• bachelor universitaire de technologie (bac +3) comme le BUT Métiers du multimédia et de l’Internet ;
• licence professionnelle (bac +3) comme la licence pro métiers du numérique : conception, rédaction et réalisation web ou une licence pro métiers de l’informatique : applications web ;
• master professionnel (bac +5) comme le master pro design d’interface multimédia et Internet.

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Les écoles d’art proposent des formations en 3 ou 5 ans. Les plus connues sont : 

• les Gobelins ;
• l’ENSAD (École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs) ;
• l’école Émile Cohl ;
• les écoles nationales supérieures d’art (liste sur le site du ministère de la Culture).

La formation continue en webdesign

Comme de nombreux métiers du web, le métier de webdesigner peut être exercé sans diplôme spécifique. 

Néanmoins, cela ne signifie pas qu’il n’est pas nécessaire de faire une formation ! Vous former est indispensable pour fournir un travail de qualité à vos futurs clients. 

Vous pouvez étudier en autodidacte, ou bien passer par des organismes de formation. Si vous choisissez de vous former en autodidacte, explorez le web qui fourmille de ressources pour apprendre le métier. N’hésitez pas à pratiquer beaucoup pour vous faire la main.

Si vous optez pour la formation classique, voici quelques pistes pour vous reconvertir dans ce métier :  

• l’ESECAD est une école spécialisée dans les métiers du web et du commerce qui propose une formation à distance de 3 à 24 mois au métier ;
• l’AFPA (agence pour la formation professionnelle des adultes) propose une formation d’environ 9 mois au webdesign. 

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Quel est le salaire d’un webdesigner ?

En indépendant, la rémunération du webdesigner dépend de son expérience, de sa notoriété, mais aussi du tarif qu’il a lui-même fixé. 

La référence en matière de rémunération chez les freelances est le taux journalier moyen (TJM). Le site Malt est une plateforme de mise en relation entre clients et freelances. Selon ce site, le taux journalier moyen appliqué par les webdesigners en 2024 est de 408 € par jour.

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<div class="emphase-rt search">Selon le Centre d’Information et de Documentation Jeunesse (CIDJ), le webdesigner débutant peut espérer toucher un salaire d’environ 2 200 € brut par mois. </div>

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Zoom sur le secteur d’activité du graphisme et webdesign

Le web est un des secteurs d’activité les plus dynamiques. Avec une solide formation, les débouchés sont nombreux pour les webdesigners qui exercent un métier spécialisé et recherché. Si vous choisissez d’être indépendant, vous devrez vous faire connaître et développer votre réseau pour trouver vos premiers clients.

La plupart des webdesigners travaillent en freelance. Quand ce n’est pas le cas, ils sont embauchés comme salariés au sein d’agences de communication ou dans de grandes entreprises. Ils travaillent alors sous la houlette d’un directeur artistique chargé de superviser les projets.

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Quel statut est le plus adapté pour se lancer comme webdesigner freelance ?

L’entreprise individuelle

L’entreprise individuelle (EI)

La création d’une entreprise individuelle est facile et peu coûteuse. C’est l’option la plus simple pour débuter comme webdesigner.

Néanmoins, ce statut est peu propice au développement de l’entreprise : si à terme, vous souhaitez vous associer par exemple, vous devrez créer une nouvelle société.

La société unipersonnelle

L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)

L’EURL est une SARL (société à responsabilité limitée) à associé unique. Cette forme de société a l’avantage de limiter votre responsabilité. 

Elle présente également un cadre sécurisant pour développer votre activité.

La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)

La SASU est, elle aussi, une société unipersonnelle qui limite votre responsabilité. Son fonctionnement est plus souple que l’EURL et permet de faire entrer facilement d’autres associés.

En revanche, opter pour la SASU implique de payer davantage de cotisations sociales.

La micro-entreprise

La micro-entreprise (ex auto-entrepreneur) n’est pas un statut juridique, mais un régime juridique. Le webdesigner freelance peut choisir ce régime juridique s’il a opté pour l’EI ou l’EURL. 

La micro-entreprise est un régime intéressant pour les webdesigners. Elle permet de bénéficier : 

• d’un régime social allégé ;
• d’un régime fiscal avantageux ;
• d’une comptabilité simplifiée.

En revanche, elle oblige à respecter des plafonds de chiffre d’affaires annuels. Si vous dépassez ces montants, vous ne pourrez plus bénéficier du régime de la micro-entreprise.

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<div class="emphase-rt search">Bon à savoir :</br>Le plafond de chiffre d’affaires annuel à ne pas dépasser pour un auto-entrepreneur est de 77 700 € de chiffre d’affaires brut pour les prestations de services.</div>

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Comment devenir webdesigner : quelles sont les démarches de création d’entreprise pour un webdesigner freelance ?

La création d’une entreprise individuelle comme webdesigner

Pour créer votre entreprise individuelle, tout se passe sur le guichet unique, sur le site de l’INPI. Vous devrez intégrer à votre dossier :

• une copie de votre pièce d’identité ;
• un justificatif de domicile de moins de 3 mois ;
• une déclaration sur l’honneur de non-condamnation ;
• une attestation de notification au conjoint marié ou pacsé prouvant que vous l’avez informé des conséquences des dettes professionnelles sur les biens communs.

La création d’une société unipersonnelle comme webdesigner

La création d’une société unipersonnelle comme l’EURL ou la SASU est plus complexe que la simple création d’une entreprise individuelle. 

Vous devrez : 

• Rédiger les statuts organisant votre société, en prenant soin d’y faire apparaître toutes les mentions obligatoires nécessaires.
• Constituer puis déposer le capital social de la société sur un compte dédié. Le capital social minimum pour créer une SASU ou une EURL est de 1 €.
• Choisir le siège social de votre activité.
• Publier un avis de constitution de la société dans un journal d’annonces légales (JAL).

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<div class="emphase-rt search">En tant que webdesigner freelance, la gestion de vos finances est essentielle pour pérenniser votre activité. Ouvrir un compte pro freelance permet de séparer vos transactions personnelles et professionnelles, tout en simplifiant la gestion de vos revenus et dépenses.</div>

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Quelles sont les spécificités du métier de webdesigner indépendant ?

Le régime social des webdesigners 

Les webdesigners appartiennent au régime social des travailleurs non-salariés (TNS) lorsqu’ils ont choisi l’EURL ou l’EI. Leurs cotisations sociales représentent environ 40 à 45 % de leur rémunération.

Lorsqu’ils ont opté pour la SASU, les webdesigners sont assimilés salariés. Dans ce cas, les cotisations sociales s’élèvent à environ 80 % de leur rémunération.

En micro-entreprise, le taux de cotisations sociales est d'environ 22 % du chiffre d’affaires. Le micro-entrepreneur est un travailleur non-salarié.

Le régime fiscal des webdesigners

En EURL et EI, le webdesigner sera assujetti à l’impôt sur le revenu. Une option est possible pour l’impôt sur les sociétés en EURL.

Si vous choisissez d’exercer en micro-entreprise, vous serez également soumis à l’impôt sur le revenu. Néanmoins, le régime micro-fiscal de la micro-entreprise présente quelques particularités : 

• Exonération de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) tant que le micro-entrepreneur réalise un chiffre d'affaires inférieur aux plafonds des autoentrepreneurs.
• Abattement forfaitaire pour frais professionnels de 34 % (pour une activité de prestation de services). Votre résultat imposable sera donc calculé après déduction de cet abattement.

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<div class="emphase-rt search">Attention :</BR>L’abattement forfaitaire est accessible seulement si vous ne choisissez pas le versement libératoire de l’impôt sur le revenu.</div>

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En SASU, le principe est l’impôt sur les sociétés. Néanmoins, il est possible d’opter pour l’impôt sur le revenu pour une durée limitée à 5 exercices comptables.

Les obligations comptables des webdesigners 

Les obligations comptables du webdesigner dépendent de son chiffre d’affaires : 

• S’il réalise moins de 254 000 € de chiffre d’affaires annuel brut, il dépend du régime réel simplifié d’imposition. Il devra alors tenir un livre-journal, un grand-livre et établir des comptes annuels.
• S’il réalise plus de 254 000 € de chiffre d’affaires annuel brut, il dépend du régime réel normal d’imposition. En plus des obligations comptables énumérées ci-dessus, il faudra également tenir un inventaire des éléments actifs et passifs tous les 12 mois.

Enfin, au régime de la micro-entreprise, la compta est simplifiée. Vous devez simplement tenir un livre des recettes et un registre des achats.

Si vous optez pour la micro-entreprise, vous devrez ouvrir un compte bancaire dédié à votre activité professionnelle si votre chiffre d'affaires annuel dépasse 10 000 € deux années de suite.

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<div class="emphase-rt search">Le compte pro en ligne est une option pratique et peu coûteuse, idéale pour les freelances qui souhaitent gérer leur trésorerie où qu’ils soient.</div>

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FAQ

Comment devenir webdesigner sans diplôme ?

Il est tout à fait possible de devenir webdesigner sans diplôme, à condition de développer les compétences nécessaires et de bâtir un portfolio solide.

Une fois les bases du design graphique acquises et maîtrisées, la clé pour réussir est la pratique. Réalisez des projets fictifs ou proposez vos services à des associations ou à des petites entreprises pour étoffer votre portfolio. Ce dernier sera votre meilleur atout pour convaincre des clients ou des employeurs.

Enfin, restez à jour sur les tendances et technologies du webdesign, et développez des compétences complémentaires, comme l’UX/UI ou le SEO, qui peuvent faire la différence auprès des recruteurs. L’expérience et les réalisations priment souvent sur les diplômes dans ce domaine.

Comment se reconvertir en web design ?

Se reconvertir en webdesigner est un projet accessible et stimulant, même sans expérience préalable.

La première étape consiste à se former : optez pour une formation spécialisée en webdesign, idéalement certifiante (par exemple, via une certification RNCP) ou en autodidacte, grâce à des ressources en ligne comme OpenClassrooms, Udemy ou Adobe Creative Cloud.

Apprenez à maîtriser les outils incontournables (Figma, Photoshop, Illustrator) et les bases du développement web (HTML, CSS, JavaScript). Développez également vos compétences en UX/UI, indispensables pour créer des interfaces modernes et fonctionnelles.

Ensuite, construisez un portfolio en réalisant des projets fictifs ou en collaborant avec des petites entreprises ou des associations. Cela vous permettra de valoriser vos compétences auprès de potentiels clients ou recruteurs.

Enfin, n’hésitez pas à élargir votre réseau en rejoignant des communautés de webdesigners et en participant à des événements ou des forums spécialisés.

Comment fixer ses tarifs en tant que webdesigner freelance ?

Fixer ses tarifs en tant que webdesigner freelance peut être un défi, surtout pour les débutants. Plusieurs facteurs doivent être pris en compte : votre niveau d'expérience, la complexité des projets, le marché local et vos coûts de fonctionnement.

• Une bonne pratique consiste à étudier les tarifs pratiqués par d'autres webdesigners dans votre région ou dans votre niche.
• Vous pouvez également proposer des forfaits pour des services spécifiques ou des tarifs horaires pour des missions ponctuelles.
• N'oubliez pas de prendre en compte les frais de fonctionnement, comme les logiciels, le matériel et les cotisations sociales.
• Il est également important de valoriser votre travail et de ne pas sous-estimer vos compétences. Un tarif trop bas peut dévaloriser votre travail et attirer des clients qui ne valorisent pas vos compétences.

Comment se différencier en tant que webdesigner freelance ?

Se différencier en tant que webdesigner freelance peut vous aider à attirer plus de clients et à vous démarquer de la concurrence.

• Commencez par développer un style unique et reconnaissable dans vos créations.
• Spécialisez-vous dans un domaine particulier, comme le design de sites e-commerce ou le design d'applications mobiles.
• Proposez des services complémentaires, comme le SEO ou le marketing digital, pour offrir une solution complète à vos clients.
• Soyez proactif dans la communication et l'écoute des besoins de vos clients pour leur offrir une expérience personnalisée.
• Enfin, investissez dans votre branding personnel en créant un site web professionnel, une identité visuelle cohérente et en étant actif sur les réseaux sociaux pour promouvoir votre travail.

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