Bonjour Louis ! Pour commencer, pourriez-vous nous parler un peu de vous et de ce que vous faites ?
Oui, bien sûr. Je travaille comme freelance en développement web. Je propose des services de création de sites web pour les entrepreneurs, les TPE et les PME. Cela peut inclure des sites vitrine, des sites e-commerce, ou des plateformes d’apprentissage en ligne. Ma spécificité, c’est que je travaille principalement avec WordPress et je fais du sur mesure. Je développe des thèmes adaptés aux besoins spécifiques de mes clients pour leur offrir des solutions optimisées.
Comment êtes-vous arrivé dans ce domaine ? Vous faisiez déjà ça auparavant ?
J’ai commencé par créer des sites internet quand j’étais au collège et au lycée. Mais c’est en 2019, lorsque j’ai monté une société d’e-commerce, que j’ai vraiment plongé dedans. J’ai voulu créer le site moi-même et j’ai appris en autodidacte tout ce qui concernait WordPress et la gestion de plateformes e-commerce. J’ai beaucoup aimé ça. En gérant et en faisant évoluer le site de cette société, je me suis de plus en plus formé. Finalement, j’ai laissé tomber cette société pour me consacrer à plein temps à la création web.
Depuis combien de temps faites-vous cela officiellement ?
Officiellement, j’ai pris le statut de créateur web l’année dernière, en 2022. Mais cela faisait déjà plusieurs années que je créais des sites pour d’autres personnes, d’abord dans mon entourage. Donc, on peut dire que ça fait environ 2-3 ans que je fais des sites, mais c’est réellement depuis l’année dernière que c’est devenu mon activité principale.
Est-ce que vous considérez que vous avez un métier de passion ?
Oui, j’aime vraiment ce que je fais. Bien sûr, je ne compte pas mes heures, mais j’apprécie mon travail. C’est véritablement une passion pour moi.
Quel a été l’élément déclencheur pour vous lancer à plein temps dans ce domaine ? Pourquoi ne pas travailler dans une entreprise ?
J’étais déjà entrepreneur quand j’ai débuté dans le web. J’avais ma propre société, donc j’étais indépendant. L’activité web, je la menais en parallèle, mais pas encore de manière professionnelle. J’ai toujours voulu continuer en tant qu’entrepreneur et non comme salarié, car au fil du temps, j’ai développé mes propres outils et processus de travail. C’est cette liberté qui me plaît. Je pense que je n’aurais pas la même passion si je devais changer ma façon de travailler dans une entreprise. Même si je ne suis pas totalement opposé à l’idée, ce qui me passionne vraiment, c’est de créer un type de service et un processus de travail qui me correspondent. C’est pour cela que je voulais poursuivre en tant qu’indépendant.
Lorsqu’on est indépendant, il y a une interrogation qui revient souvent : est-ce que je veux rester seul ou monter une équipe ? Vous posez-vous aussi cette question ?
Oui, absolument. Je ne suis pas seul parce que je veux être seul. J’ai même prévu l’année prochaine d’évoluer vers un modèle d’agence. Dans un premier temps, je continuerai avec le statut d’entrepreneur individuel, mais en créant plus d’échanges avec d’autres freelances. Pour certains aspects, il est évident qu’on ne peut pas tout faire dans la création de sites web. Il y a des tâches plus techniques ou chronophages que je pourrais sous-traiter à d’autres professionnels. Je prévois d’avoir un nom commercial qui englobe cette activité, un peu comme une agence web, mais dans un premier temps, ce serait en tant que partenariat indépendant.
Avez-vous une journée type ?
Pas spécialement. En général, le matin, je m’occupe de la gestion des e-mails, de la communication, de la maintenance des sites clients, des mises à jour, des vérifications. L’après-midi, j’essaie de me concentrer pleinement sur un projet. Je peux avoir jusqu’à trois projets en même temps, vraiment au maximum. Ensuite, je travaille aussi le soir, mais je n’ai pas d’horaire fixe par jour. Il y a des jours où je travaille plus ou moins, en fonction de ce que j’ai à faire dans ma vie personnelle ce jour-là. Cela dit, même si c’est flexible, je cadre mon temps. J’utilise un logiciel pour mesurer toutes mes heures de travail et les identifier par type de projet et par tâche au sein de chaque projet. Cela me permet de voir si j’ai bien estimé le temps de travail pour un projet et de suivre mes heures de manière précise.
Parlons un peu de gestion administrative. Est-ce un sujet compliqué pour vous ? Comment gérez-vous cela au quotidien ?
Ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus, c’est vrai. Mais, ça fait plusieurs années que je fais de l’entrepreneuriat, donc je suis assez familier avec tout ce qui concerne les obligations fiscales, la compta… Je m’en occupe et j’essaie de le faire correctement, d’être dans les clous, mais ce n’est pas une activité que j’apprécie particulièrement.
Et comment Blank vous aide-t-il au quotidien par rapport à ces problématiques ?
Ce que j’aime beaucoup avec Blank, c’est l’outil intégré de facturation, de devis, et le rapprochement bancaire. Je peux changer le statut de paiement, envoyer une facture, mettre en attente, payer. Ça centralise un peu tout, et c’est très pratique pour moi.
La déclaration à l’URSSAF est également un gros plus. Ce qui m’a particulièrement intéressé, c’est l’envoi automatique de la déclaration. Je n’ai pas besoin de me connecter sur le site de l’URSSAF et j’ai des rappels automatiques. C’est vraiment pratique.
Quels sont les enjeux auxquels vous faites face dans votre quotidien d’indépendant ?
Je dirais que le premier enjeu, typique du statut de freelance, c’est qu’il faut chercher soi-même ses clients. Il y a des hauts et des bas. Actuellement, je n’ai pas de problème, mais je sais que d’ici fin janvier, il va falloir que je trouve de nouveaux contrats. Donc, ce mois-ci, je vais devoir commencer à faire un peu plus de prospection et de communication sur les réseaux sociaux. Il y a cet enjeu-là, celui de ne pas avoir la garantie d’un salaire tous les mois.
Un autre enjeu, c’est le partage entre la vie privée et la vie professionnelle. C’est pourquoi j’essaie de ne pas allumer l’ordinateur le dimanche, par exemple, pour bien séparer les deux et compter mes heures. Je dirais que ce sont les deux principaux enjeux.
Est-ce que vous aimeriez dire un dernier mot pour terminer ? Peut-être un conseil à quelqu’un qui se lance en tant qu’indépendant ?
Si je devais donner un conseil, ce serait de ne pas passer trop de temps à essayer de mettre en place un business plan absolument parfait dès le début, parce que ça va rapidement évoluer en démarrant l’activité. Il ne faut pas être trop perfectionniste, trop tôt.
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