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salaire d'un chauffeur VTC

Chauffeur VTC : salaire, charges et missions

Selon qu’il exerce son métier en micro-entreprise, en société, avec ou sans l’aide d’une plateforme, le chauffeur VTC peut voir sa rémunération passer du simple au double. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le salaire d’un chauffeur VTC.

 

Les éléments à prendre en compte pour déterminer le salaire d’un chauffeur VTC

Le statut du chauffeur VTC

Salarié ou indépendant, à vous de choisir !

Un chauffeur VTC (Véhicule de Tourisme avec Chauffeur) peut exercer son métier sous différents statuts juridiques. Si certains travaillent en tant que salarié dans une entreprise spécialisée dans ce secteur, beaucoup préfèrent devenir chauffeur VTC sous le statut d’indépendant. 

Le plus courant est sans doute celui d’entreprise individuelle (EI) qui permet de bénéficier, sous certaines conditions, du régime de la micro-entreprise. Il est aussi possible de se déclarer sous le statut juridique de l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ou de la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU). 

Selon le statut juridique choisi au moment de la création de l’entreprise, le montant des charges sociales et la fiscalité peuvent varier fortement.

La spécificité des chauffeurs Uber

L’une des sociétés de VTC les plus connues au monde est Uber. Cette multinationale américaine présente dans un très grand nombre de pays, y compris la France, considère généralement ses chauffeurs comme des partenaires indépendants plutôt que comme des employés. 

Concrètement, les chauffeurs VTC utilisent la plateforme Uber pour trouver plus facilement des clients, mais ils opèrent sous le statut juridique de leur choix et s’acquittent eux-mêmes de leurs charges sociales. En contrepartie de l’accès à ses outils logistiques, Uber prélève une commission de 25 % sur chaque course acceptée via sa plateforme.

 

<div class="emphase-rt search">VTC ou taxi : quelle différence ?<BR/>Les chauffeurs de taxi exercent une profession réglementée localement. Ils peuvent être hélés dans la rue et offrent une disponibilité immédiate. Selon les situations, ils proposent une tarification fixe ou basée sur un compteur. De leur côté, les VTC sont régis par une réglementation plus souple. Contrairement aux taxis, ils doivent être réservés à l’avance via une application mobile ou un site internet et ne peuvent pas prendre de course spontanément.</div>

La zone d’activité

Le salaire moyen d'un chauffeur VTC peut varier considérablement selon la zone d'activité. Le secteur dans lequel il évolue a un impact sur :

  • les zones et évènements qui suscitent des besoins de services de VTC ;
  • la quantité de personnes qui peuvent avoir recours à ce type de service ;
  • le coût de la vie influant sur les charges courantes du chauffeur ;
  • les réglementations locales ;
  • l’importance de la concurrence.

Il est difficile de donner un salaire moyen en fonction d’une zone d'activité. Cependant, les spécificités des marchés locaux font que la rémunération potentielle d’un chauffeur VTC exerçant à Paris est généralement plus importante que celle d’un chauffeur vivant dans une petite ville de province.

Les tarifs appliqués et le nombre d’heures travaillées

Pour les chauffeurs VTC qui travaillent avec des plateformes connues telles qu’Uber, Allocab, Marcel ou autre, le prix de la course est généralement déterminé à l’avance par celle-ci. Le client paye alors la plateforme concernée qui, à son tour, reverse le prix de la course dont elle a retiré sa commission au chauffeur. Certaines sociétés pratiquent un système de tarification dynamique qui prévoit une augmentation des tarifs pendant les périodes de forte demande.

Un chauffeur VTC qui a su se constituer sa propre clientèle peut exercer sa profession sans passer par les poids lourds du secteur et conserver 100 % de son autonomie ainsi que toute sa marge de bénéfice. 

Dans les deux situations, le nombre d’heures travaillées reste son choix et impacte évidemment la rémunération qu’il peut tirer de son métier. Ainsi, il peut rentabiliser son activité en modulant son temps de travail et en se montrant plus présent pendant les périodes où la demande de VTC est à la hausse.

Les frais et charges professionnels

Le salaire d’un chauffeur VTC ne peut être déterminé qu’après avoir retiré de son chiffre d’affaires les frais et charges professionnelles qu’il doit inévitablement assumer :

  • achat ou location du véhicule utilisé, le modèle de celui-ci ayant un impact sur la consommation de carburant et les coûts liés à son entretien ;
  • coût de l’essence consommée pour réaliser les courses ;
  • frais d’entretien du véhicule (vidanges, changements de pneus, réparations diverses…) ;
  • frais d’assurances (véhicule, responsabilité civile professionnelle) ;
  • cotisations sociales (URSSAF) et impôts ;
  • commissions des plateformes utilisées de 20 % à 30 % du tarif de la course, selon la société ;
  • coûts de stationnement ;
  • amendes éventuelles.

Pour un chauffeur VTC, quel salaire moyen est envisageable ?

En tenant compte des différents critères énoncés plus tôt dans cette fiche métier , un chauffeur VTC travaillant avec une plateforme, selon un rythme similaire à celui d’un salarié, peut espérer un revenu brut mensuel d’environ 2000 €. S’il exerce son métier en pleine autonomie, il peut aller jusqu’à environ 3000 € mensuels.

Dans les zones très fréquentées ou très touristiques (Paris, grandes villes de province, stations de ski et stations balnéaires, etc.), la rémunération moyenne du chauffeur VTC peut se situer dans une fourchette de 2500 € à 4000 € bruts mensuels environ. Un chauffeur VTC motivé peut donc gagner relativement bien sa vie.

Le salaire potentiel d’un auto-entrepreneur est généralement plus élevé que sous un autre statut. Toutefois, il faut bien se souvenir que ce régime procure une couverture sociale et des cotisations retraite moins intéressantes que d’autres statuts juridiques.

Comment un chauffeur VTC peut-il augmenter son salaire ?

Pour augmenter son salaire, le chauffeur VTC peut optimiser ses heures de travail de façon à être disponible durant les horaires où la demande est la plus forte (horaires de bureau, soirées, week-ends). Outre le transport d’un point A à un point B, il peut également proposer un service client et des services complémentaires qui le rendront particulièrement attractif :

  • garder un véhicule toujours propre et confortable ;
  • proposer des boissons ;
  • donner des informations sur la ville aux personnes que cela intéresse ;
  • utiliser les itinéraires les plus courts et directs.

Parallèlement, il peut réduire ses frais courants en optimisant sa consommation de carburant, en choisissant une assurance avantageuse et en entretenant son véhicule régulièrement pour éviter les réparations coûteuses. Ainsi, il pourra faire un maximum de bénéfice afin de se verser un salaire plus important.

Découvrez notre article sur comment ouvrir un compte pro pour VTC.

Nathalie Malbranque

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