Blog

devenir graphiste

Comment devenir graphiste freelance ?

Table des matières

Text Link

Avec Blank, créez votre compte pro en 5 minutes !

Envie de laisser parler votre créativité tout en travaillant à votre compte ? Devenir graphiste freelance est une voie professionnelle passionnante et accessible, même sans diplôme. Ce métier offre une grande liberté, mais exige aussi des compétences variées en design, communication visuelle et outils numériques. 

Découvrez comment transformer votre passion en carrière, vous perfectionner via une formation de graphiste, les clés pour fixer votre salaire de graphiste freelance, et les ressources pour réussir dans cet univers où créativité et entrepreneuriat se rejoignent.

Résumé

Catégorie Détails
Missions du graphiste freelance - Comprendre les attentes du client
- Produire des designs avec des outils PAO
- Collaborer avec d’autres professionnels créatifs
Compétences clés Maîtrise des logiciels (Photoshop, Illustrator), techniques de dessin, anglais professionnel, culture marketing.
Qualités requises Créativité, écoute, travail en équipe, adaptation aux outils.
Formation Pas obligatoire, mais des diplômes (BTS, écoles d’art) restent des atouts.
Formations continues et à distance possibles.
Rémunération Entre 50 et 500 €/jour selon l’expérience.
Statuts juridiques Micro-entrepreneur, artiste-auteur ou société unipersonnelle (EURL/SASU).

Qu’est-ce que le métier de graphiste en 2025 ?

Le graphiste est chargé de la construction de l'identité visuelle et de l'univers graphique d’un projet. Il crée des supports de communication visuelle à l'image des idées et des valeurs véhiculées par son client.

Le graphiste peut se spécialiser :

  • comme graphiste 2D, qui réalise des projets graphiques en deux dimensions (logos, publicités, campagnes) ;
  • comme graphiste 3D, spécialisé dans la production graphique en trois dimensions et dans les effets spéciaux : il peut par exemple travailler dans un studio de développement de jeux vidéo.

Le graphiste peut travailler au sein du service communication d'une entreprise, dans une agence de publicité ou de communication, dans une maison d'édition ou bien dans l'industrie du cinéma et de la télévision. Il peut aussi décider d'exercer à son compte, en tant que freelance.

Le graphiste peut être amené à collaborer avec d'autres métiers du web comme le webmaster ou encore le développeur web.

Envie d’en savoir plus sur comment devenir webmaster ou sur le métier de développeur web ? Découvrez nos guides détaillés !

Quelles sont les missions quotidiennes du graphiste ?

Au quotidien, le graphiste réalise plusieurs missions :

  • Dans un premier temps, il s'entretient avec ses clients pour comprendre leurs attentes. Il prend note des idées et du message qu'ils souhaitent transmettre à travers sa création.
  • Après avoir analysé la demande des clients, il passe à la production graphique (designs publicitaires, logos, brochures, autocollants, etc.) à l'aide des outils appropriés, comme les logiciels PAO.
  • Il est parfois chargé de trouver d'autres profils créatifs, comme un photographe ou un illustrateur, pour mener à bien un projet donné.

Quelles sont les compétences indispensables pour exercer le métier de graphiste ?

Un graphiste doit réunir les compétences suivantes :

  • la maîtrise des logiciels PAO (Publication Assistée par Ordinateur) comme Photoshop, Indesign et Illustrator ;
  • la maîtrise des techniques de dessin et d'illustration ;
  • une bonne culture marketing ;
  • un bon niveau d'anglais pour travailler sur des campagnes publicitaires internationales.

Quelles sont les qualités requises pour exercer comme graphiste ?

Ne s’improvise pas graphiste qui veut. Un graphiste doit avoir un certain nombre de qualités pour exercer son activité.

  • un esprit créatif ;
  • un bon sens relationnel, la capacité à être à l'écoute des demandes de ses clients ;
  • la capacité à s’auto-former sur les nouveaux outils ;
  • la capacité à travailler en équipe, le graphiste devant régulièrement collaborer avec des illustrateurs, webdesigners, maquettistes, etc.

Quelle formation faire pour devenir graphiste ?

La profession de graphiste n'est pas réglementée. Autrement dit, vous n'avez pas besoin de justifier d'un diplôme pour pouvoir exercer. Vous pouvez donc choisir de vous auto-former.

Toutefois, le graphisme exige des compétences techniques pointues. La plupart des graphistes ont suivi une formation dédiée à l’apprentissage du métier. De plus, un diplôme constitue, encore aujourd'hui, un gage de compétence auprès de vos futurs clients.

Se former au métier de graphiste en formation initiale

Après avoir décroché son baccalauréat (idéalement un bac en arts appliqués, un bac pro Artisanat et métier d’art option communication graphique, un bac scientifique ou technologique), l'apprenti graphiste s'oriente vers une formation post-bac :

  • un BTS design graphique, un BTS communication ou un DUT en infographie et graphisme complété par une formation complémentaire en design, comme une licence pro métiers du design (bac +3) ;
  • une école d'art appliquée telle que ENSAD Paris, ESAIG-École Estienne ou encore ESAG-Penninghen : ces écoles permettent d'obtenir un bachelor en design (bac +3) et de le compléter par un Master (bac +5).

Se former au métier de graphiste grâce à la formation continue

Si vous souhaitez vous reconvertir en tant que graphiste, sachez que les écoles d'art et de design accueillent également des adultes en formation continue. Par exemple, MJM Design, une école de graphisme basée à Paris, Bordeaux, Lille, Nantes, Rennes, Strasbourg et Toulouse, propose des formations continues éligibles au CPF (Compte Personnel de Formation).

Retourner sur les bancs de l'école n'est pas toujours facile. C'est pourquoi de nombreux organismes permettent de se former à distance. C'est notamment le cas de l’EDAA qui propose une formation complète en graphisme, sur 10 à 12 mois, accessible à tout moment de l'année, pour s'adapter à votre rythme et à vos projets.

Quel est le salaire d’un graphiste freelance ?

En début de carrière, un graphiste salarié perçoit en moyenne un salaire de 2 200 € brut par mois. Il peut espérer toucher 3 000 € brut par mois après 10 ans d'expérience.

La rémunération du graphiste indépendant est très variable. Elle dépend de son expérience, de sa spécialisation et de la nature des projets. Voici quelques fourchettes à titre indicatif :

  • Graphiste débutant : environ 150 à 250 € par jour.
  • Graphiste expérimenté : entre 300 et 500 € par jour.
  • Projets au forfait : la création d’un logo peut être facturé entre 500 et 3 000 €, un design complet de site web entre 2 000 et 10 000 € selon la complexité du projet.
  • Spécialisation : un graphiste expert en UX/UI ou en motion design peut facturer davantage, souvent entre 400 et 700 € par jour.

<a href="https://web.blank.app/inscription" class="cf-button rt-button">J’ouvre mon compte pro</a>

Le secteur d'activité dans lequel évolue le graphiste

Le milieu du graphisme est en pleine expansion. Les métiers dans ce domaine sont très nombreux et attirent des profils créatifs.

  • Le webdesigner imagine et conçoit les éléments graphiques d'un site internet, comme le logo, la bannière et les illustrations.
  • Le motion designer est l'expert de la production d'animation et d'images animées. Il réalise des vidéos publicitaires et des supports de communication vidéo.
  • L'illustrateur est spécialisé dans la réalisation d'illustrations.
  • Le directeur artistique est chargé de l'identité visuelle d'un projet. Il supervise et coordonne la production des éléments créatifs.

Intéressé par le métier de webdesigner ? Toutes les infos pour se lancer comme indépendant dans notre guide !

Les formes juridiques adaptées au graphiste freelance

Pour exercer en tant que graphiste freelance, vous devez choisir un statut juridique.

L'entreprise individuelle sous le régime de la micro-entreprise

L'entreprise individuelle sous le régime de la micro-entreprise est privilégiée des graphistes freelances au début de leur activité. Ce statut permet de bénéficier d'obligations comptables allégées, ainsi que du régime micro-fiscal et micro-social.

<div class="emphase-rt search">À noter :</br>Pour bénéficier du régime de la micro-entreprise, le chiffre annuel hors-taxe du graphiste freelance ne doit pas dépasser 77 700 €.</div>

L'entreprise individuelle sous le régime de l'artiste-auteur

Ce régime est réservé aux indépendants qui créent une œuvre dans le domaine de la littérature, de la musique, de l'audiovisuel, de la danse, de la photographie, des arts graphiques et plastique, et même du logiciel.

Un graphiste peut donc être considéré comme un artiste-auteur. Pour cela, il doit avoir une posture de créateur. Autrement dit, il n'est pas un simple technicien. Il ne se contente pas d'exécuter les consignes et le cahier des charges de son client.

La société unipersonnelle (EURL ou SASU)

L’EURL et la SASU sont intéressantes pour le graphiste freelance qui a déjà une activité très développée et qui envisage de s'associer.

En effet, la création d'une société unipersonnelle n'est pas soumise à une limite de chiffre d'affaires. De plus, une EURL peut aisément basculer en SARL, et la SASU en SAS, pour accueillir un ou plusieurs associés.

Quelles sont les démarches pour se lancer en tant que graphiste indépendant ?

Créer une entreprise individuelle en tant que graphiste freelance

Les formalités pour créer une entreprise individuelle sont très simples. Vous pouvez les réaliser en ligne sur le site du Guichet des formalités des entreprises.  

<div class="emphase-rt search">Attention à bien remplir le formulaire correspondant à votre choix de statut : artiste-auteur ou micro-entreprise classique. Vous serez guidé pas à pas sur le site.</div>

<a href="https://www.blank.app/compte-professionnel/graphiste-compte-bancaire-pro-ouverture" class="cf-button rt-button">Compte pro graphiste</a>

Créer une société unipersonnelle en tant que graphiste freelance

Les formalités pour créer une société unipersonnelle, EURL ou SASU, sont plus compliquées, et passent par plusieurs étapes incontournables :

  1. La rédaction des statuts : c’est un exercice qui demande une certaine aisance juridique. N'hésitez pas à confier cette tâche à un professionnel du droit.
  2. La publication d'une annonce dans un journal d'annonces légales (JAL) : cette annonce sert à tenir informés les tiers de la création de votre société. 
  3. Le dépôt de capital : le montant minimum du capital social est de 1 €.
  4. L’envoi du dossier complet de création de société au CFE compétent.

Le code APE (ou code NAF) du graphiste

En tant que graphiste, vous êtes rattaché au code NAF 7410Z.

Les obligations fiscales et sociales du graphiste freelance

Le régime fiscal du graphiste freelance

Les spécificités fiscales du régime de la micro-entreprise

Le graphiste freelance sous le régime de la micro-entreprise est imposé au titre de l'impôt sur le revenu. Son assiette imposable est constituée de son chiffre d'affaires déduit d'un abattement forfaitaire de 34 %.

Les spécificités fiscales du régime de l'artiste-auteur

Le graphiste freelance sous le régime de l'artiste-auteur est assujetti à l’impôt sur le revenu lorsqu’il déclare directement ses revenus dans la catégorie bénéfices non commerciaux.

Les spécificités fiscales de la SASU

Le graphiste associé unique de la SASU est assujetti à l'impôt sur les sociétés, avec possibilité d'opter pour l'impôt sur le revenu sous certaines conditions.

Les spécificités fiscales de l'EURL

Le graphiste associé unique de l'EURL est imposé au titre de l’impôt sur le revenu, mais peut opter pour l'impôt sur les sociétés ou le régime de la micro-entreprise.

Le régime social du graphiste freelance

Le graphiste freelance sous le régime de la micro-entreprise bénéficie du régime micro-social. À ce titre, il est affilié au régime général de la Sécurité sociale. Le montant des cotisations sociales est de 24.6 % de son chiffre d'affaires.

En optant pour le régime des artistes-auteurs, le graphiste bénéficie de la Sécurité sociale des artistes-auteurs. Il est rattaché à la Maison des artistes (MDA). Les cotisations sociales s’élèvent à environ 17 % du chiffre d’affaires majoré de 15 %.

Le graphiste freelance, dans la cadre d'une EURL, est un travailleur non-salarié (TNS). Il est affilié à la Sécurité sociale des indépendants (SSI) et le montant des cotisations sociales est d’environ 45 % de sa rémunération.

Le graphiste freelance, en tant que dirigeant d'une SASU, est un assimilé-salarié. Il est affilié au régime général de la Sécurité sociale et le montant de ses cotisations sociales s'élève à environ 80 % de sa rémunération.

<div class="emphase-rt search">Pour gérer vos finances avec efficacité, pensez à ouvrir un compte pro freelance ! 😉</div>

Partagez cette article !