Solopreneur : Qu’est-ce que c’est ? Comment le devenir ?
Chaque année, plus de 250 000 Français choisissent de rejoindre les rangs des indés 100 % autonomes. Qu’ils se lancent dans le coaching, la vente ou le web design, ces solopreneurs gèrent leur activité de A à Z, de la stratégie marketing à la gestion comptable.
Mais qui sont ces nouveaux travailleurs ? Comment ont-ils monté leur activité en solo ? Quels sont les avantages du statut ? Les qualités requises pour réussir ? Voici notre dossier sur les solopreneurs.
Qu’est-ce qu’un solopreneur ?
Comme son nom l’indique, un solopreneur (ou auto-entrepreneur) exerce une activité professionnelle en solitaire, sous un statut d’indépendant. À la fois propriétaire et employé, il crée, gère et administre lui-même son entreprise. Il assure donc ses missions sans avoir à recruter. Marketing, prospection, relation client, vente de produits et services, communication, comptabilité… Le solopreneur est multi-casquettes. Il s’adonne à tous types de tâches, pour lesquelles il s’est formé au préalable.
Pour beaucoup, c’est un moyen de vivre de sa passion en toute autonomie. Les solopreneurs se tournent souvent vers les métiers du web (e-commerce, graphiste, rédacteur…), même si l’on voit apparaître des activités de plus en plus variées (photographie, cuisine, artisanat, médecine…). Ce statut permet de profiter de formalités simplifiées à la création et par la suite. De plus, la plupart des auto-entrepreneurs mènent leur projet en ligne et n’ont pas besoin de locaux d’entreprise. Pas étonnant que le concept connaisse un tel succès chez nous.
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Solopreneur et entrepreneur : quelles différences ?
Un solopreneur est d’abord un entrepreneur, puisqu’il travaille à son compte. Mais la ressemblance s’arrête là. Les deux professionnels ne visent pas les mêmes objectifs, n’adoptent pas les mêmes stratégies, ne vivent pas le même quotidien au travail.
Par définition, le solopreneur travaille seul. Il a donc les avantages et les limites de cette forme d’entrepreneuriat. Il est plus libre dans ses choix, mais ne dispose que d’un seul employé : lui-même. Son but n’est pas de croître ou de chercher à revendre sa société plus tard, mais de vivre pleinement de son activité sur le long terme. Contrairement à l’entrepreneur, il ne souhaite pas construire un empire.
Le solopreneur va alors choisir une activité qui lui plaît, qu’il est capable d’exercer seul et va adapter son travail à son style de vie. Il est très attaché à son équilibre entre vie pro et vie perso. En termes de prospection, il va surtout s’appuyer sur ses réseaux sociaux, le networking, le bouche-à-oreille, la presse… et créer sa communauté.
Voici les principales différences entre les deux catégories :
🔍 Et la différence entre un solopreneur et un freelance ? La frontière est plutôt fine ! Par définition, le freelance n’est pas considéré comme un dirigeant d’entreprise, mais comme un travailleur indé avec une petite clientèle. Il génère des revenus en fonction de son temps de travail. Quand il commence à capitaliser sur une audience et à évoluer, il se rapproche alors du statut de micro-entreprise. Beaucoup d’indés font le choix de devenir freelance avant de passer solopreneur.
Devenir solopreneur : quels avantages ?
Vous avez soif de liberté ou besoin de donner un sens à votre travail ? Devenir solopreneur, c’est exercer un métier qui vous passionne, à votre compte et à votre rythme.
Si beaucoup font le choix de cette expérience enrichissante aujourd’hui en France, c’est pour de bonnes raisons :
- Liberté dans la prise de décision, dans les horaires, dans l’organisation du travail ;
- Adaptation à de nombreux secteurs d’activité, notamment à un projet en ligne ou à distance ;
- Faible investissement à la création d’entreprise ;
- Coût d’exploitation réduit ;
- Démarches administratives simplifiées ;
- Risques financiers moins lourds ;
- Accomplissement personnel.
Trouver une idée d’entreprise pour les solopreneurs
Dans la création d’entreprise, tout commence avec un concept. N’importe qui peut devenir micro-entrepreneur, mais seuls ceux qui ont bien préparé leur projet finissent par être rentables.
🔍 Avant d’immatriculer votre société, posez-vous les bonnes questions :
- Quelles sont mes compétences ? Mes qualités ? Mes lacunes ?
- Ai-je déjà une expérience, un savoir-faire dans le domaine ? Qu’ai-je déjà réalisé ?
- Dois-je me former ? Sur quels aspects de la gestion d’entreprise ?
- Ai-je vraiment envie de vivre de ce métier-ci ?
- Combien de temps puis-je accorder à cette activité ? Est-ce que mon mode de vie actuel est compatible ?
- Dois-je me tourner vers le freelancing ou vers le soloprenariat ?
Une fois l’auto-interrogatoire passé, renseignez-vous sur le marché, les clients, les concurrents, la réglementation… et montez un business plan bien ficelé. Ce sera le moyen d’évaluer la faisabilité du projet, vos attentes et vos besoins.
Vous hésitez malgré vos recherches ? Vous aimeriez connaître les secteurs qui marchent chez les solopreneurs ? Rassurez-vous, le spectre est très large :
- Les sites d’e-commerce ou de dropshipping ;
- Le coaching personnel ;
- Le consulting ;
- Le développeur web ;
- Le créateur de contenu (rédacteur, vidéaste…) ;
- La photographie ;
- L’artisanat ;
- L’événementiel ;
- Les services à domicile, d’aide à la personne ;
- Les métiers du BTP.
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Comment lancer son entreprise en solo ?
Devenir son propre boss n’est plus un rêve. Si vous avez l’idée, la méthode et les outils, vous pouvez vous aussi rejoindre les 2,5 millions d’auto-entrepreneurs de France. Pour ce faire, suivez les étapes de création d’entreprise.
Choisir son statut juridique
Toute entreprise est soumise à des obligations juridiques et fiscales, qui sont déterminées par le statut juridique. Alors plutôt auto-entrepreneur ou entreprise individuelle ? Pour débuter votre activité en solo, plusieurs choix s’offrent à vous :
- L’EI (entreprise individuelle) en régime micro-entreprise ou en régime réel : comptabilité simplifiée, charges sociales réduites… ;
- L'EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) : choix du régime fiscal, déduction des charges, statut de travailleur non-salarié pour réduction de charges sociales… ;
- La SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) : statut d’assimilé-salarié, protection sociale étendue… Elle s’adresse aux indés qui peuvent obtenir un chiffre d’affaires important.
<div class="emphase-rt pop">Le saviez-vous ?<br/>En France, vous pouvez cumuler plusieurs statuts pour composer votre vie pro à la carte ! Un salarié, un étudiant ou un demandeur d'emploi peut monter une micro-entreprise. L’occasion de générer des revenus supplémentaires, de s’essayer à une nouvelle activité ou de vivre de sa passion en dehors des heures de bureau. Pour en savoir plus, lisez notre article sur le cumul micro-entreprise et salarié.</div>
Fixer ses prix
Si le solopreneur ne s’expose pas aux mêmes risques financiers qu’un entrepreneur classique, il se confronte à un autre défi de taille : fixer ses prix lui-même afin de pouvoir vivre de son activité sur le long terme.
Mais comment adapter vos tarifs à la réalité du marché ? Comment estimer votre rentabilité ? Vous n’avez pas la force marketing ni le réseau d’une grande boîte. Il vous faut donc vous former, expérimenter, vous montrer, vous valoriser, fédérer autour de votre projet, de vos produits et services. Il est possible de passer par un prestataire ou un freelance extérieur pour réaliser une étude de marché, mais en tant que solopreneur en devenir, vous vous occuperez de la majorité de la veille.
Prenez en compte vos frais de service et les prix de la concurrence actuelle. Analysez vos forces et vos faiblesses, vos compétences et votre expérience, les tendances et les attentes des clients. Déterminez une fourchette de prix pour rester à la fois compétitif et rentable.
Trouver des clients
Pas besoin de dépenser des milliers en publicité pour dénicher vos premiers clients : les indés ont aujourd’hui leurs propres méthodes… et leurs propres plateformes. Vous connaissez peut-être Malt, UpWork ou Fiverr ? Ces sites sont spécialisés pour les freelances et les solopreneurs. Vous créez votre profil gratuitement, en quelques clics, et répondez aux offres en ligne.
N’oubliez pas non plus de vous mettre en avant sur les réseaux sociaux adéquats (là où sont vos clients potentiels !), d’écrire un blog, de travailler le référencement de votre site web voire de dépenser quelques dizaines ou centaines d’euros dans de la publicité, selon votre budget.
Bien sûr, appuyez-vous sur votre réseau personnel (famille, amis, collègues, camarades de classe…) pour vous faire connaître. Proposez-leur de laisser des commentaires et des avis sur votre site web, de partager vos publications… et de faire marcher le bouche-à-oreille, surtout si vous proposez des prestations en physique chez des particuliers ou des entreprises (métiers du BTP, artisanat, services à domicile…). Participez aussi à des événements freelance organisés autour de vous : salons, conférences, espaces de coworking…
Ouvrir un compte pro
Vous pensez que votre chiffre d’affaires annuel va dépasser 10 000 euros pendant deux années consécutives ? Alors la loi française vous demandera d’ouvrir un compte pro pour micro-entrepreneur.
Vous ne pensez pas atteindre ce chiffre d’affaires ? Ouvrir un compte pro reste une excellente idée. 👍
Simplifiez toute la gestion administrative avec notre outil dédié aux indés ! Des paiements facilités, des outils de trésorerie, des CRM, des éditions de devis et de factures électroniques pour auto-entrepreneur, des simulateurs d’aides en ligne, des assurances pour micro-entreprise, des déclarations d'impôts en quelques clics… Concentrez-vous sur votre cœur de métier, Blank s’occupe du reste.
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L’activité de solopreneur est-elle faite pour vous ?
Un solopreneur est le seul maître à bord. Sa réussite dépend donc entièrement de lui. C’est peut-être ce sentiment de liberté ou d’accomplissement personnel qui vous poussera à sauter le pas. Il y a peut-être un métier qui vous passionne ou une envie d’essayer quelque chose de nouveau. Dans tous les cas, si vous avez l’âme d’un solopreneur, vous êtes une personne déterminée et persévérante.
Quelles sont vos qualités ? Vous êtes touche-à-tout, réaliste et curieux. Vous savez définir vos objectifs, prioriser vos tâches et vous munir des bons outils de gestion. Vous arrivez à trouver une harmonie entre votre travail et votre vie perso. Vous gérez votre activité seul, mais vous savez vous entourer quand il le faut et développer votre réseau.
Et si vous ne savez pas encore tout faire ? Un bon solopreneur n’a pas toutes les compétences au lancement de sa boîte, mais il apprend. C’est une personne qui se forme tout au long de sa carrière, qui s’informe des nouvelles tendances et qui reste ouverte aux opportunités.
Devenir solopreneur, c’est vivre l’expérience grisante de l'entrepreneuriat pour s’accomplir soi-même. Vivez de votre passion sans vous soucier des contraintes administratives avec Blank. Nous accompagnons votre réussite de A à Z.